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C'est pas mon idée !

dimanche 13 mars 2016

Capital One adopte l'assistante vocale Alexa

Capital One
Brett King en avait présenté une démonstration (avec Moven) à la fin de l'année dernière, plusieurs banques – dont Citi et Wells Fargo – l'expérimentent, mais c'est finalement Capital One qui devient la première à déployer une interface d'accès à ses services à distance par l'intermédiaire de l'assistante vocale interactive Alexa d'Amazon.

Alexa ? Ce nom ne vous dit peut-être rien puisque la solution n'est disponible que sur le contrôleur Echo, commercialisé exclusivement aux États-Unis (pour l'instant ?). En synthèse, il s'agit de la riposte du géant du e-commerce aux Siri (d'Apple), Google Now et autres Microsoft Cortana : un agent intelligent toujours prêt à répondre aux demandes de son propriétaire. Cependant, à la différence de ses « collègues », celle-ci a la particularité d'être aussi une plate-forme ouverte aux applications tierces.

Dans le cas de l'intégration initiale réalisée par Capital One, seuls des services élémentaires sont proposés. Pour l'essentiel, l'utilisateur peut demander à Alexa – à haute voix, donc – les soldes et les dernières opérations enregistrées sur ses différents comptes ainsi que le règlement de ses factures en attente. Afin de maintenir un minimum de sécurité, y compris sur ces interactions relativement peu sensibles, un code PIN – défini lors de la configuration du système – devra accompagner chaque question.

Capital One sur Alexa

Malgré les limitations induites par le manque d'intimité de son interface vocale (surtout sur un appareil qui a vocation à être partagé au sein de la famille), la promesse d'Alexa de faciliter la vie quotidienne des consommateurs attire naturellement les institutions financières. Non seulement il ne peut être question de passer à côté de ce qui risque de devenir un outil incontournable (dans son incarnation actuelle ou sous une autre forme), mais son principe de conversation avec une conseillère prend une dimension spéciale, par sa similarité avec le modèle traditionnel de la relation bancaire.

Quelques établissements (USAA, BBVA…) ont déjà, par le passé, expérimenté des agents vocaux propriétaires au sein de leurs applications mobiles et Capital One ne fait que se préparer à l'inévitable généralisation de cette approche, stimulée aujourd'hui par la démarche ouverte d'Amazon. L'ambition de tous les acteurs est de rendre les interactions à distance plus intuitives et plus transparentes, de manière à introduire une nouvelle proximité dans la relation, même hors de l'agence et sans conseiller humain.

Une telle idée peut paraître paradoxale, mais elle esquisse un avenir (probable et pas si lointain) dans lequel les robots seront d'indispensables compagnons de tous les jours, attentionnés, infatigables, capables de satisfaire toutes sortes de besoins…

1 commentaire:

  1. Basée sur des années d'expérience et d'observation, il me semble que la première attente des usagers des banques est que leur salaire (ou allocation)"arrive" sur leur compte ! Tous âges confondus ils monopolisent les guichets pour demander si "l'argent est arrivé". Qu'une guichetière, un conseiller, un site web ou un robot leur réponde "non pas encore" ne va pas les satisfaire :) D'autant qu'à l'autre bout de la chaîne on leur répond "Mais c'est parti le..." Vivement qu'une fintech se penche sur ce problème ! :)

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